0 avis
Bloodborne pathogen exposures : difference in reporting rates and individual predictors among health care personnel.
(Agents pathogènes transmissibles par le sang : différences dans les taux rapportés et facteurs prédictifs individuels chez des personnels soignants).
Article
Publié dans : American Journal of Infection Control, Etats-Unis, vol. 45, n° 4, avril 2017, pp. 372-376, ill., bibliogr. (En anglais)
Les agents des établissements de santé présentent des risques variables d’exposition aux pathogènes du sang (BBP). Cette étude a comparé les différences entre les taux rapportés d’exposition aux BBP chez des personnels soignants au cours de deux périodes distinctes, évaluant la catégorie professionnelle, les années d’expérience et le sexe comme prédicteurs potentiels d’exposition. Il s’agissait d’une revue prospective de la base de données BBP des agents au cours de deux périodes (du 1er septembre 2012 au 30 avril 2013, puis du 1er septembre 2013 au 30 avril 2014) au cours desquelles deux protocoles de déclaration (centre d’appel et télémessagerie) ont été utilisés. Une enquête a été menée pour évaluer les expositions déclarées et sous déclarées pendant une période de 12 mois. Les résultats ont montré que les expositions aux BBP étaient les plus élevées chez les résidents et les plus faibles chez les étudiants. Les taux de déclaration chez les médecins doublaient lorsque le centre d’appel n’était plus utilisé. Les blessures percutanées étaient les plus fréquentes (78,3 %) et survenaient le plus souvent au bloc ou en salle de réveil (30,8 %) et dans les chambres (28,9 %). Parmi les 1 105 participants à l’enquête, 103 (9,3 %) se sont souvenus de certains types d’exposition, mais seulement 80 (77,7 %) les avaient déclarés. En tenant compte des années d’expérience et du sexe, la catégorie professionnelle était significativement associée à des accidents ou des expositions au cours des 12 derniers mois. Le risque d’exposition chez les résidents était trois fois plus élevé que chez les infirmiers. En conclusion, le risque et les comportements vis-à-vis de la déclaration des BBP étaient très différents parmi les différents prestataires de soins. La formation et l’enseignement destinés à prévenir les expositions aux BBP pourraient avoir besoin d’être adaptés aux différents types de soignants.