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Characterization of occupational exposure to air contaminants in modern tunnelling operations.
(Caractérisation de l'exposition professionnelle aux polluants atmosphériques dans les opérations modernes de percement de tunnels).
Article
Publié dans : Annals of Occupational Hygiene, Royaume-Uni, vol. 58, n° 7, août 2014, pp. 818-829, ill., bibliogr. (En anglais)
Des mesures individuelles des aérosols et des gaz dans l'air pour 90 travailleurs affectés à la construction du tunnel ont été réalisées dans le cadre d'une étude de suivi de 11 jours sur la relation entre l'exposition aux aérosols et aux gaz et les effets cardiovasculaires et respiratoires. Les travailleurs ont été divisés en sept groupes de travail en fonction des tâches effectuées. Les mesures de l'exposition ont été réalisées sur deux jours ouvrables consécutifs avant le jour de l'examen médical. Des différences de concentrations dans l'air entre les groupes de travail ont été observées pour tous les polluants, à l'exception du carbone organique, du carbone élémentaire et de l'ammoniac (P > 0,05). Les foreurs de puits, les travailleurs chargés de l'injection et les opérateurs de projection de béton ont été exposés aux niveaux les plus élevés de poussières thoraciques (moyenne géométrique : 7061, 1087, et 865 microg/m3, respectivement). Les foreurs de puits et les travailleurs chargés du soutènement ont été exposés à des niveaux plus élevés de quartz alpha (moyenne géométrique : 844 et 118 microg/m3, respectivement). Dans l'ensemble, l'exposition au dioxyde d'azote et à l'ammoniac était faible (moyenne géométrique : 120 et 251 microg/m3, respectivement). Les résultats de cette étude montrent des différences significatives entre les groupes professionnels, le forage de puits étant l'activité la plus exposée à des concentrations atmosphériques de tous les contaminants mesurés. Des interventions techniques dans cette activité devraient être mises en oeuvre pour réduire les niveaux d'exposition. Dans l'ensemble, les concentrations des gaz d'échappement diesel dans l'air semblent être plus faibles que précédemment évaluées.