0 avis
Perceptions of the impact a military career has on children.
(Perceptions de l’impact d'une carrière militaire sur les enfants).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 64, n° 7, octobre 2014, pp. 490-496, ill., bibliogr. (En anglais)
Les effets perçus d’une carrière militaire sur les enfants des personnels ont été en grande partie négligés. Le but de cette étude était d’examiner les opinions des personnels militaires sur l’impact de leur carrière sur leurs enfants en termes de variables sociodémographiques, caractéristiques militaires et symptômes de santé mentale. Des personnels militaires (d’active ou de réserve) ayant un enfant ou plus, de moins de 18 ans, ont été inclus dans l’étude. Les données sont issues d’une grande étude de cohorte de militaires du Royaume-Uni menée entre 2007 et 2009. Les participants ont été amenés à déclarer s’ils pensaient que leur carrière avait un impact positif, négatif ou pas d’impact sur leurs enfants. L’étude a porté sur 3 198 participants. A peine plus de la moitié (51 %) des personnels percevait leur carrière militaire comme ayant un impact négatif sur leurs enfants. Manquer de relations familiales (rapport de cotes en modèle multinomial 2,65 et intervalle de confiance IC à 95 % 1,81-3,88), avoir été en opérations pendant au moins 13 mois sur une période de 3 ans (1,85 et 1,31-2,62), présenter des symptômes ordinaires de troubles mentaux (2,21 et 1,65-2,96) et des symptômes probables de troubles de stress post-traumatique (3,26 et 1,39-7,66) étaient associés au fait de percevoir sa carrière militaire comme affectant négativement ses enfants. Les réservistes avaient moins tendance à déclarer des effets négatifs sur leurs enfants que les militaires d’active (0,37 et 0,27-0,51), ainsi que les hommes du rang par rapport aux sous-officiers (0,67 et 0,46-0,98). En conclusion, contrairement à des résultats précédents, les militaires d’active avaient plus de probabilité de déclarer un impact négatif sur leurs enfants, correspondant à l’objectif de l’étude visant le contexte militaire au sens large plutôt que seulement les opérations. Ces résultats sont cohérents avec les recherches actuelles montrant des liens entre la durée des périodes d’opération et l’impact négatif.