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Gynecologic pain related to occupational stress among female factory workers in Tianjin, China.
(Douleurs gynécologiques liées au stress professionnel chez des ouvrières à Tianjin, en Chine).
Article
Publié dans : International Journal of Occupational and Environmental Health, Etats-Unis, vol. 20, n° 1, janvier-mars 2014, pp. 33-45, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude était d’estimer la prévalence des dysménorrhées, dyspareunies et douleurs pelviennes non cycliques chez 651 femmes travaillant dans des usines électroniques à Tianjin (Chine), et d’évaluer l’association entre le stress au travail, les facteurs démographiques et ces trois types de douleurs gynécologiques. Les résultats ont montré une augmentation du risque de dysménorrhées avec une faible sécurité au travail (OR = 1,68 ; IC 95 % : 1,08 à 2,63), et un stress élevé au travail (OR = 1,74 ; IC 95 % : 1,07 à 2,82). Le risque de dyspareunies était augmenté avec le fait d'avoir fait des heures supplémentaires au cours des 12 derniers mois (OR = 1,97 ; IC 95 % : 1,14 à 3,04) et l’épuisement professionnel (OR = 1,11; IC 95 % : 1,01 à 1,21). Le risque de douleurs pelviennes non cycliques était augmenté avec les heures supplémentaires obligatoires (OR = 1,84 ; IC 95 % : 1,11 à 3,06). En conclusion, cette étude suggère que le stress au travail, la sécurité de l’emploi, les heures supplémentaires et l’épuisement peuvent être associés à des douleurs gynécologiques.