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The influence of perceived stress and musculoskeletal pain on work performance and work ability in Swedish health care workers.
(Influence du stress perçu et des douleurs musculo-squelettiques sur la performance au travail et l'aptitude professionnelle chez des personnels soignants suédois).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 87, n° 4, mai 2014, pp. 373-379, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude était d’évaluer l'influence du stress perçu et des douleurs musculo-squelettiques, séparément et en les combinant, sur l'aptitude au travail auto-évaluée et sur la performance au travail, après deux ans de suivi. Les données de l’enquête ont été recueillies à 2 ans d'intervalle. Les personnels soignants ayant participé aux deux vagues ont été inclus. Les critères d'inclusion de référence étaient une bonne aptitude au travail auto-déclarée et une performance au travail inchangée auto-évaluée chez 770 participants dont 617 femmes et 153 hommes. Les douleurs musculo-squelettiques ont été évaluées par la question "combien de fois avez-vous mal dans les articulations et les muscles, y compris le cou et le bas du dos ?", le stress perçu par un seul item d’une version modifiée du questionnaire QPS-nordique, la performance au travail par la question "vos performances au travail ont-t-elles changé au cours des 12 mois précédents ?", et l'aptitude au travail par un seul item de l'indice d'aptitude professionnelle. Les associations entre les données de référence et les deux résultats du suivi ont été analysées à l'aide du modèle logarithmique et exprimées comme des ratios de risque (RR) avec des intervalles de confiance à 95 % (IC). La combinaison de douleurs musculo-squelettiques fréquentes et du stress perçu constituait le plus grand risque de diminution de la performance de travail (RR 1,7 ; IC à 95 % de 1,28 à 2,32) et de diminution de l'aptitude au travail (RR 1,7 ; IC à 95 % de 1,27 à 2,30) lors du suivi. Par ailleurs, les douleurs fréquentes, mais pas le stress, ont été clairement associées à ces deux résultats. En conclusion, les résultats impliquent que les interventions proactives en milieu de travail consistant à maintenir la performance et la bonne aptitude professionnelle doivent comprendre des mesures visant à promouvoir le bien-être musculo-squelettique chez les employés et des mesures individuelles et organisationnelles afin de minimiser le risque de réactions persistantes face au stress.
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