Psychological stress and strain on employees in dialysis facilities : a cross-sectional study with the Copenhagen Psychosocial Questionnaire.


(Stress et pression psychologiques chez les employés des services de dialyse : étude transversale à l’aide du Questionnaire psychosocial de Copenhague).


Article

KERSTEN M. | KOZAK A. | WENDELER D. | PADEROW L. | ET COLL.

Publié dans : Journal of Occupational Medicine and Toxicology, (e-revue), Royaume-Uni, vol. 9, n° 4, 2014, 9 p., ill., bibliogr. (En anglais)

Le travail dans les centres de dialyse implique des rapports prolongés avec des malades chroniques. Les comparaisons internationales ont montré clairement que ce travail s’est intensifié, que les équipes sont de moins en moins nombreuses et que de plus en plus de patients sont pris en charge. Il s’est passé plus de 20 ans depuis que la dernière publication allemande sur les contraintes professionnelles et la satisfaction au travail des personnels de dialyse a été publiée. Le but de cette étude était d’examiner le stress et les pressions qui s’exercent couramment sur les personnels des centres de dialyse allemands. Les personnels de 20 centres de dialyse ont été suivis et interrogés avec le Questionnaire psychosocial de Copenhague (COPSOQ). Le questionnaire a été complété avec des questions spécifiques des activités de dialyse. Les données issues des centres de dialyse ont été évaluées par comparaison avec d’autres professions des soins de santé, infirmiers hospitaliers et gériatriques, en utilisant des données enregistrées dans la base de données du COPSOQ. Au total, 367 employés ont participé à l’étude, correspondant à un taux de réponse de 55 %. Pour presque tous les aspects psychosociaux, les personnels de dialyse considéraient stress et tensions comme étant plus graves que ne le faisaient les infirmiers en gériatrie. Il existait quelques différences positives par rapport aux infirmiers hospitaliers, en particulier moins de conflits entre vie professionnelle et vie privée. Cependant, il y avait aussi des différences négatives telles que moins de possibilités de contrôle sur le travail. Cette étude montre que les activités de dialyse présentent aussi bien des aspects positifs que négatifs par rapport à d’autres professionnels de la santé. Les résultats obtenus dans les différents services étaient très variables, indiquant que les déficits trouvés dans les échelles individuelles ne sont pas d’inévitables conséquences des activités de dialyse en général, mais sont influencés et pourraient être favorablement modifiés par des facteurs particuliers aux établissements.

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