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Relationship between long working hours and depression. A 3-year longitudinal study of clerical workers.
(Relation entre les horaires de travail prolongés et la dépression. Etude longitudinale de 3 ans auprès d'employés de bureau).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 55, n° 8, août 2013, pp. 863-872, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude prospective avait pour but de clarifier la façon dont les horaires de travail prolongés risquaient d'affecter les états dépressifs actuels et futurs. En utilisant les données recueillies auprès de 218 employés de bureau, quatre modèles associant facteurs liés au travail et humeur dépressive ont été constitués. Le modèle final a été construit après comparaison et essai de l'indice d'adéquation en utilisant la modélisation par équations structurelles. Une analyse par régression logistique multiple a également été effectuée. Le modèle final a montré la meilleure adéquation (indice d'adéquation normalisé = 0,908 ; indice d'adéquation = 0,936 ; erreur moyenne quadratique de l'approximation = 0,018). Son effet total standardisé indiquait que les horaires prolongés au travail avaient des répercussions sur la dépression au moment de l'évaluation et de 1 à 3 ans plus tard. Le rapport des cotes pour le risque de dépression était de 14,7 chez les employés qui n'étaient pas surmenés par les horaires prolongés selon l'enquête initiale, mais qui l'étaient devenus selon la deuxième enquête. En conclusion, les horaires de travail prolongés augmentent les risques de dépression à court terme et à long terme.