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Relationship between long working hours and depression in two working populations: a structural equation model approach.
(Relation entre horaires de travail prolongés et dépression dans deux populations en activité : approche par un modèle d’équation structurelle).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 54, n° 7, juillet 2012, pp. 868-874, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de vérifier l’hypothèse selon laquelle la relation rapportée entre les horaires de travail prolongés et la dépression manquait de cohérence dans les études précédentes parce que la charge de travail était traitée en tant que facteur de confusion. Une modélisation par équation structurelle a servi à construire cinq modèles, utilisant des facteurs professionnels et une échelle d’humeur dépressive auprès de 218 employés de bureau, à déterminer la validité de l’ajustement statistique et a été validée en externe avec des données obtenues auprès de 1 160 personnels de vente. Une analyse par régression logistique multiple a également été réalisée. Le modèle qui a montré que les horaires de travail prolongés augmentaient le risque de dépression quand la charge de travail était considérée comme une variable intermédiaire était le modèle le mieux ajusté (indice de validité de l’ajustement/valeur quadratique pondérée de l’erreur d’approximation : 0,981 à 0,996/0,042 à 0,044). Le rapport de cotes pour le risque de dépression avec une charge de travail élevée et 60 heures ou plus de travail par semaine était estimé de 2 à 4 versus une charge de travail faible et moins de 60 heures par semaine. En conclusion, des horaires de travail prolongés augmentaient le risque de dépression, avec la charge de travail comme variable intermédiaire.