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Shift work and long-term injury among police officers.
(Travail posté et lésions à long terme chez des policiers).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 39, n° 4, juillet 2013, pp. 361-368, ill., bibliogr. (En anglais)
Un travail précédent a suggéré que l’incidence des accidents avec arrêt chez les policiers est plus élevée pendant les postes de nuit. Cette étude élargit la question afin de déterminer si l’incidence des arrêts de longue durée varie en fonction des postes. 419 policiers d’un département urbain ont été inclus dans l’analyse. Les données ont été recueillies de 1994 à 2010. La durée des arrêts a été examinée, allant d’au moins 1 à 90 jours. Des modèles de régression de Poisson ont été utilisés pour calculer les taux d’incidence (IR) et rapports de taux d’incidence (IRR) des lésions de longue durée. L’incidence cumulée des lésions avec différentes durées d’arrêts (au moins un jour, au moins 5 jours, au moins 10 jours, au moins 15 jours, au moins 30 jours, au moins 90 jours) était respectivement de 61,3 %, 45,4 %, 39,9 %, 26,5 %, et 9,6 %. Le IRR, ajusté sur l’âge et le sexe, des lésions à long terme (au moins 90 jours) pour les postes de jour versus les postes de nuit était de 3,12 (intervalle de confiance (IC) à 95 % entre 1,35 et 7,21), et de 2,21 (IC 95 % entre 1,04 et 4,68) pour les postes de nuit versus postes d’après-midi. Parmi toutes les durées examinées, le IRR le plus large était celui des lésions d’au moins 90 jours, postes de nuit versus postes de jour (IRR 3,12 et IC 95 % entre 1,35 et 7,21). En conclusion, le travail en poste de nuit était significativement associé aux lésions de longue durée chez les policiers, en tenant compte de l’âge et du sexe. Bien que le type de blessure n’ait pas été disponible, il est possible que les différents types de blessures au cours des postes pourraient expliquer en partie ces associations.