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Sleep habits, mental health, and the metabolic syndrome in law enforcement officers.
(Habitudes de sommeil, santé mentale et syndrome métabolique chez des agents de la force publique).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 55, n° 1, janvier 2013, pp. 99-103, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d'évaluer l'association entre les caractéristiques du sommeil et la santé mentale et le syndrome métabolique chez des agents des forces de police. La durée du sommeil (6 heures ou moins, plus de 6 heures, moins de 8 heures, au moins 8 heures/nuit), la qualité du sommeil (« bon », « mauvais »), la santé mentale (stress, épuisement professionnel, dépression) et les composants du syndrome métabolique ont été comparés chez 106 policiers. Les résultats ont montré que la prévalence du syndrome métabolique était de 33 %. Après avoir pris en compte les covariables, incluant des mesures de la santé mentale, la durée du sommeil était associée au syndrome métabolique (rapport de cotes OR = 4,89 avec un intervalle de confiance à 95 % de 1,32 à 18,13), alors que la qualité du sommeil ne l’était pas. Les policiers qui signalaient des périodes de sommeil de courte durée ou une mauvaise qualité de sommeil présentaient plus de stress, d'épuisement professionnel et de symptômes dépressifs. En conclusion, chez ces policiers, la durée du sommeil est plus fortement associée à la survenue d’un syndrome métabolique que la qualité du sommeil, indépendamment de la santé mentale. Néanmoins, des périodes de sommeil courtes et un sommeil de mauvaise qualité peuvent affecter la santé mentale chez les policiers.