Subjective health complaints and psychosocial work environment among university personnel.


(Problèmes subjectifs de santé et environnement psychosocial du travail des personnels d’université).


Article

MOEN B.E. | WIESLANDER G. | BAKKE J.V. | NORBACK D.

Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 63, n° 1, janvier 2013, pp. 38-44, ill., bibliogr. (En anglais)

Les questionnaires sont souvent utilisés pour étudier les problèmes de santé dans les populations actives. Une association entre symptômes auto-rapportés et astreinte psychosociale professionnelle a été suggérée, mais les résultats de telles études sont difficiles à interpréter, et il pourrait y avoir des différences en fonction du sexe. Les connaissances dans ce domaine ne sont pas claires. Le but de cette étude transversale était de comparer la prévalence des symptômes subjectifs et leur relation avec les tensions psychosociales professionnelles chez des hommes et des femmes dans différentes tranches d’âge, tous travaillant dans des équipes universitaires. Le questionnaire comprenait un ensemble de problèmes de santé regroupés en 29 items relatifs aux symptômes subjectifs somatiques et psychologiques ressentis au cours des 30 derniers jours, ainsi que des questions sur les facteurs psychosociaux professionnels. Des analyses par régression ont été effectuées. Au total, 172 (86 %) des 201 employés éligibles ont participé. Les femmes avaient une prévalence plus élevée de symptômes musculosquelettiques que les hommes. Des différences significatives ont été trouvées en fonction du sexe pour les céphalées, les cervicalgies et les douleurs des bras. Une relation significative a été observée entre symptômes musculosquelettiques et stress professionnel dans les deux sexes, en particulier chez les femmes et les hommes de moins de 40 ans et les hommes de plus de 40 ans. Aucune différence significative n’a été trouvée en fonction du sexe concernant les symptômes pseudo-neurologiques, gastro-intestinaux, allergiques et pseudo-grippaux. En conclusion, plus de femmes que d’hommes dans cette population de personnels d’université signalaient des symptômes musculosquelettiques. Ces symptômes étaient associés à des tensions élevées au travail dans les deux sexes, mais, chez les femmes, ils étaient limités aux employées de moins de 40 ans. La cause de ces différences demeure inconnue.

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