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Eczema increases susceptibility to PM10 in office indoor environments.
(L’eczéma augmente la sensibilité aux PM10 dans un environnement intérieur de bureau).
Article
Publié dans : Archives of Environmental and Occupational Health, Etats-Unis, vol. 67, n° 1, janvier-mars 2012, pp. 15-21, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude est d'évaluer l’impact d’un environnement de bureau sur des employés sujets à l’eczéma en comparaison avec d’autres employés non atteints d'eczéma. Plus précisément, cette étude examine les effets de l’eczéma sur différents paramètres liés à la santé (stabilité du film lacrymal, lysozyme dans le liquide de lavage nasal, symptômes, environnement perçu) en raison d'une exposition à différents paramètres environnementaux (PM10, température de l’air, changements de températures). Il en ressort que les employés ayant déjà un eczéma perçoivent un climat intérieur différent et qu’ils réagissent différemment en termes de symptômes. Les employés sujets à l’eczéma perçoivent une température plus élevée qui ne correspond pas à la température mesurée. Ils subissent également une hausse du lysozyme dans le liquide de lavage nasal associée à des changements de température importants entre 6h et 10h. Une peau sèche ou sujette à des rougeurs ainsi que les symptômes au niveau des muqueuses sont, quant à eux, associés aux PM10 (particules en suspension dans l’air d’un diamètre aérodynamique inférieur à 10 microns). L’impact des PM10 est plus prononcé chez ceux qui avaient des lésions d'eczéma les 30 jours précédents. Avoir un eczéma pourrait donc être un indicateur pertinent des réponses subjectives et objectives de l'organisme face à un environnement intérieur.