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An outbreak of occupational asthma due to chromium and cobalt.
(Foyer d’asthmes professionnels au chrome et au cobalt).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 62, n° 7, octobre 2012, pp. 533-540, ill., bibliogr. (En anglais)
Cinq tourneurs sur métaux, employés par un constructeur aéronautique, se sont présentés dans l’unité de pathologie pulmonaire professionnelle de la clinique de pneumologie de Birmingham. Quatre cas d’asthme professionnel (AP) dû aux sels de chrome et au cobalt ont été diagnostiqués par des mesures en série des débits expiratoires de pointe et des tests de provocation spécifiques. Le but de cette étude était d’évaluer l’étendue de l’épisode et d’apporter des données épidémiologiques pour vérifier l’étiologie. Les participants ont répondu à un auto-questionnaire détaillé, destiné à dépister les pathologies pulmonaires professionnelles. Des mesures urinaires du chrome et du cobalt excrétés, spirométriques et du monoxyde d’azote expiré ont été réalisées. Ceux qui, selon le questionnaire, étaient non AP ou AP possibles, probables ou certains, ont été invités à procéder à des mesures horaires des débits de pointe et à participer à un suivi spécialisé. Au total, 62 travailleurs (soit 95 % des employés) ont participé. 61 % d’entre eux travaillaient dans des secteurs fortement exposés aux fluides d’usinage (MWF). 90 % avaient des valeurs de chrome urinaires signalant une exposition professionnelle. 66 % signalaient des symptômes respiratoires, alors qu’il n’y avait pas de différences significatives entre les groupes d’exposition. Deux autres travailleurs présentant un AP probable ont été identifiés, et montraient des concentrations urinaires de chrome et de cobalt supérieures à celles de témoins asymptomatiques. 18 cas de rhinite professionnelle (RP) ont été identifiés, avec des augmentations de chrome urinaire significatives par rapport aux témoins symptomatiques. En conclusion, les sels de chrome et le cobalt peuvent être responsables d’AP et de RP chez des travailleurs exposés à des aérosols de MWF. L’apparition de symptômes chez ceux qui présentent des tests de provocation spécifiques positifs suivait le changement de type de MWF. Les travailleurs AP avaient des concentrations urinaires de chrome et de cobalt augmentées, et ceux qui présentaient une RP avaient des concentrations urinaires augmentées de chrome.