0 avis
A cross-sectional survey of reported musculoskeletal pain, disorders, work volume and employment situation among sign language interpreters.
(Etude transversale des douleurs et des troubles musculosquelettiques rapportés, du volume de travail et des conditions d’emploi chez les interprètes en langage des signes).
Article
Publié dans : International Journal of Industrial Ergonomics, Pays-Bas, vol. 42, n° 4, juillet 2012, pp. 335-340, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude a pour but de déterminer la prévalence des douleurs et troubles musculosquelettiques (TMS) chez les interprètes en langage des signes appartenant à l’Association canadienne des interprètes en langue visuelle (AVLIC). Les auteurs ont estimé, en parallèle, le volume du travail hebdomadaire (durée d’exposition lors de l’interprétation) et examiné le statut d’emploi des interprètes (salarié, indépendant) pour déterminer si ces critères sont en relation avec la douleur rapportée ou la prévalence des TMS. 68 % des membres de l’AVLIC (314 personnes) ont participé à l’enquête. 38 % des personnes interrogées ont signalé qu’elles souffraient du syndrome du canal carpien, confirmé par un diagnostic médical, ainsi que d’arthrite, de bursite, du syndrome du défilé thoracique et de tendinites. Sur une échelle de 10, 25 % des interprètes ont situé au niveau 3 la douleur ressentie. La plupart des personnes interrogées ressentaient la douleur au niveau du cou, dans la partie supérieure du dos et dans le membre supérieur droit. En termes de volume de travail, les interprètes salariés travaillaient plus longtemps (24,7 ± 9,5 heures par semaine) que leurs confrères indépendants (21,7 ± 10,9 heures par semaine) sans qu’il existe pour autant des différences quant à la douleur ressentie ou la prévalence des TMS entre les deux groupes. Ces résultats viennent appuyer ceux d’une recherche antérieure qui signale l’existence d’un risque élevé de TMS chez les interprètes en langage des signes. Ce risque est identique chez les salariés et les indépendants, alors que les premiers ont une durée du travail hebdomadaire plus importante que les seconds. En conséquence, les actions de prévention devraient porter, chez les deux groupes, sur la durée totale d’exposition hebdomadaire et la relation travail – repos.