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Evaluation de l’exposition interne aux rayonnements ionisants du personnel du service de médecine nucléaire du Val-de-Grâce.
Article
Publié dans : Archives des maladies professionnelles et de l'environnement, vol. 73, n° 6, décembre 2012, pp. 860-867, ill., bibliogr.
Le code du travail fait obligation à tout employeur d’exercer une surveillance médicale et dosimétrique au profit des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants. La surveillance du risque d’exposition interne par incorporation de radionucléides nécessite la réalisation d’examens spécifiques selon des modalités qui doivent être adaptées aux conditions de chaque exposition. En service de médecine nucléaire, la principale difficulté consiste dans la brièveté de la période radiologique des radionucléides manipulés. Cela nécessite de réduire au minimum le délai entre l’exposition et les mesures, afin que celles-ci soient significatives. Dans ce contexte, l’appui technique des moyens mobiles du service de protection radiologique des armées (SPRA) a été sollicité par le médecin de prévention de l’hôpital d’instruction des armées du Val-de-Grâce (HIA-VDG) au profit des personnels du service de médecine nucléaire. Une campagne de mesures anthroporadiométriques au plus près de la sortie du poste de travail a ainsi été réalisée. Cette campagne de mesures n’a pas mis en évidence d’incorporation de radionucléides manipulés chez les travailleurs contrôlés. A la lumière de cette évaluation ponctuelle « de dépistage » le risque d’exposition interne chez les travailleurs du service semble bien maîtrisé. La vigilance reste de rigueur.