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Depressive symptoms in junior doctors : a follow-up study on work-related determinants.
(Symptômes dépressifs chez de jeunes médecins : étude de suivi portant sur des déterminants professionnels).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 85, n° 5, juillet 2012, pp. 559-571, ill., bibliogr. (En anglais)
Dans cet article, les effets à long terme des conditions de travail sur les symptômes dépressifs ont été étudiés chez de jeunes médecins. Cette étude avait pour but d’identifier les déterminants personnels et professionnels de la dépression auto-rapportée chez de jeunes médecins, un groupe professionnel vulnérable pour la dépression. Une étude prospective a été menée avec des mesures de caractéristiques professionnelles et de symptômes dépressifs réalisés à trois moments (T1, T2 et T3), parmi des médecins hospitaliers au cours de leur spécialisation en Allemagne. 415 jeunes médecins ont participé à l’étude (47,5 % de femmes ; âge moyen de 30,5 ans). Le questionnaire de Karasek a été utilisé pour modéliser les conditions de travail. Les symptômes dépressifs ont été évalués avec l’échelle « Spielberger’s State-Trait Depression Scales». Environ 12 % à T1, 10,4 % à T2 et 13,3 % à T3 de jeunes médecins signalaient des scores de symptômes dépressifs au-dessus d’une valeur critique. 34 médecins (8,19 %) ont été classés comme des nouveaux cas. Des symptômes dépressifs importants en T3 étaient prédits de manière positive par des scores de symptômes dépressifs en T1 et T2. Ils étaient prédits de manière négative par le fait d’être titulaire du poste, d’avoir des week-ends libres et d’avoir une autonomie professionnelle. Ces résultats suggèrent que l’autonomie au travail perçue par les jeunes médecins est négativement associée aux futurs symptômes dépressifs. Une meilleure autonomie dans son travail devrait être une stratégie prometteuse pour diminuer le risque de dépression pendant les premières années de pratique professionnelle.