0 avis
Nested case-control study of night shift work and breast cancer risk among women in the Danish military.
(Etude cas-témoins nichée dans une cohorte portant sur le travail de nuit et le risque de cancer du sein chez des femmes dans l'armée danoise).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 69, n° 8, août 2012, pp. 551-556, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude cas-témoins, nichée dans une cohorte de 18 551 femmes travaillant dans l'armée, était d’évaluer l’association entre le cancer du sein et le travail de nuit, et d’explorer le rôle de l’exposition au soleil et le chronotype (ou préférence diurnale). L’étude a été réalisée sur 218 cas de cancer du sein et 899 témoins du même âge. Les informations sur le travail posté, les habitudes d’exposition au soleil, la préférence diurnale (matin ou soir) et d’autres facteurs de confusion potentiels ont été obtenues à partir d’un questionnaire. Les résultats ont montré que le risque de cancer du sein avait tendance à augmenter avec le nombre d’année de travail de nuit (p = 0,03) et avec le nombre cumulatif de postes de travail de nuit (p = 0,02). L’odds ratio(OR) dans le tertile le plus élevé d’exposition cumulative au travail de nuit était de 2,3 (intervalle de confiance IC 95 % : 1,2 à 4,6). L'effet le plus prononcé du travail de nuit sur le risque de cancer du sein a été observé chez les femmes de chronotype matinal et avec une durée cumulative de travail de nuit élevée (OR = 3,9 ; IC 95 % : 1,6 à 9,5). Les travailleurs de nuit avaient tendance à s’exposer au soleil plus souvent que les travailleurs de jour, suggérant que le manque d’exposition au soleil des travailleurs de nuit n’était pas responsable de l’augmentation du risque de cancer.