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Early work patterns for gynaecological cancer survivors in the USA.
(Aménagement initial des rythmes de travail chez des survivantes d'un cancer gynécologique aux Etats-Unis).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 62, n° 1, janvier 2012, pp. 23-28, ill., bibliogr. (En anglais)
On sait peu de choses sur l'équilibre entre les contraintes professionnelles et les protocoles thérapeutiques chez plus de 4,3 millions de survivantes d'un cancer en âge de travailler aux Etats-Unis. Le but de cette étude était de décrire les modifications de situations vis-à-vis de l'emploi chez ces femmes au cours des 6 premiers mois suivant le diagnostic, et leur expérience en termes de programmes et stratégies de leurs employeurs. 110 survivantes d'un cancer du sein, qui étaient en activité lors du diagnostic, ont répondu à une enquête. L'examen des dossiers médicaux des cas a permis de documenter leurs caractéristiques cliniques et les détails de leur traitement. 95 (86 %) femmes ont été opérées ; 81 (74 %) ont reçu une chimiothérapie, une radiothérapie, ou les deux en plus de la chirurgie. 9 % des femmes ont déclaré qu'elles ont dû modifier leur protocole thérapeutique à cause de leur activité professionnelle ; par contre, 62 % des femmes ont signalé avoir dû changer leur situation professionnelle pour l'adapter à leur traitement. Le plus souvent les femmes ont arrêté de travailler le premier mois (41 %), ont diminué leurs horaires de travail le second mois (32 %), et augmenté leurs horaires le sixième mois (8 %). 28 % des femmes étaient informées des politiques de l'employeur d'aide à la reprise du travail ; 70 % des femmes connaissaient la loi américaine relative aux congés pour raisons médicales ou familiales (FMLA) et 56 % celle sur les personnes handicapées (ADA). Seulement 26 % ont rempli une demande officielle d'aménagement de leur travail. Après 6 mois, 56 des 83 femmes (67 %) continuaient à travailler ou avaient repris le travail. En conclusion, les rythmes de travail variaient chez ces femmes après les 6 premiers mois suivant le diagnostic. Il existe des possibilités pour améliorer la communication sur les exigences professionnelles et thérapeutiques entre les survivantes d'un cancer, les professionnels de la santé au travail, les employeurs, et les médecins cliniciens.