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Update of a cohort mortality study of workers exposed to methylene chloride employed at a plant producing cellulose triacetate film base.
(Mise à jour d’une étude de mortalité sur une cohorte de salariés exposés au chlorure de méthylène employé dans une usine produisant des films photographiques en triacétate de cellulose).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 84, n° 8, décembre 2011, pp. 889-897, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude avait pour objectif de mettre à jour une étude de mortalité menée en Angleterre en 1997 sur une cohorte de salariés d’une usine de production de films photographiques en triacétate de cellulose, d’une part, et d’autre part, d’obtenir des informations sur les effets de l’exposition au chlorure de méthylène, en particulier sur la mortalité par maladie cardiovasculaire et par cancer (cancer du poumon, du foie et des voies biliaires, du pancréas et du cerveau). 1 785 salariés de sexe masculin, ayant été employés dans l’usine entre 1946 et 1988 ont été suivis jusqu’en 2006. Parmi ces salariés, 1 473 sujets ont été exposés au chlorure de méthylène en moyenne pendant 9 ans à une concentration de 19 ppm (moyenne pondérée sur 8 heures). 559 décès se sont produits pendant la période de suivi. Dans le groupe exposé au chlorure de méthylène, des taux de mortalité moins importants que les taux régionaux et nationaux ont été trouvés pour toutes les causes, sauf pour le cancer du cerveau. Il y avait un faible excès de décès par cancer du cerveau (8 cas observés et 4,4 attendus), mais aucune preuve d’une association avec une exposition au chlorure de méthylène n’a été trouvée. La mortalité par cancer du poumon était significativement réduite chez les salariés exposés, même comparée au faible taux de mortalité de la population locale (SMR 55). La mortalité par cardiopathie ischémique était légèrement plus élevée chez les salariés exposés comparés au taux de la région (SMR 102), mais était plus faible chez les salariés toujours en activité (SMR 94 ; taux de la région). En conclusion, ces résultats n’apportaient aucune preuve qu’une exposition au chlorure de méthylène avait un impact sur la mortalité des salariés.