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De la « dépendance organisationnelle » aux possibilités d’agir sur son rythme de travail : comment aborder l’intensité du travail en conception ?
Extrait de : Ergonomie et conception. « Concevoir pour l’activité humaine ». 43e Congrès de la Société d’ergonomie de la langue française (SELF). Ajaccio, 17-19 septembre 2008.
Acte congres
Edition : Editions ANACT (4 quai des Etroits, 69321 Lyon Cedex 05), 2008, 690 p., pp. 581-589, ill., bibliogr.
Cette communication traite des évolutions de l’intensité du travail lors de changements d’organisation de la production. L’analyse a porté sur les possibilités, pour les opérateurs, d’ajuster leur rythme de travail. Plutôt que d’étudier la façon dont le système technico-organisationnel rend les travailleurs dépendants, les auteurs ont privilégié une approche centrée sur les ressources et l’espace d’action nécessaires pour que ces derniers puissent produire tout en protégeant leur santé. L’objectif était de formuler des repères permettant d’attirer l’attention des concepteurs sur la manière dont certains choix de réorganisation favorisent ou, au contraire, limitent les possibilités d’agir sur le travail. L’analyse présentée porte sur le travail en îlot de production d’opérateurs de montage- assemblage de pare-chocs automobiles. Les variables analysées mettent en évidence les exigences de la tâche ayant une influence sur le rythme de travail et les possibilités qu’ont et que développent les opérateurs pour agir sur celui-ci.