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Expositions à des dispositifs luminescents : cas enregistrés par les centres antipoison et de toxicovigilance français.
Brochure
Edition : Comité de coordination de toxicovigilance (CCTV, Hôpital Fernand Widal, 200 rue du Faubourg Saint Denis, 75010 Paris), 2011, 34 p., ill., bibliogr.
Au cours des dernières années, l'emploi de dispositifs luminescents s'est beaucoup développé : à des fins décoratives, dans les bars de nuit, les discothèques et les fêtes de plein air, ou pour la production d'éléments de vaisselle festive et éphémère (agitateur de cocktails, par exemple) et surtout, celles de bijoux d'un soir. En conséquence, les expositions accidentelles aux liquides luminescents se sont parallèlement multipliées. A la demande de la direction générale de la santé, ce rapport établit une analyse des effets toxicologiques de chaque type de produits ou articles luminescents. Entre janvier 1999 et décembre 2010, 2 979 cas d’exposition ont été collectés par les Centres antipoison et de toxicovigilance. Quelle que soit la voie d’exposition, les accidents aigus sont généralement bénins, et ne produisent qu’une irritation locale modérée. Certains des composants possibles des dispositifs luminescents ont des effets toxiques avérés sur la reproduction (phtalate de dibutyle) ou des effets génotoxiques voire cancérogènes inconnus mais que leur structure chimique rend plausible.