Pesticide exposure and risk of Parkinson's disease : a population-based case-control study evaluation the potential for recall biais.


(Exposition aux pesticides et risque de maladie de Parkinson : étude cas-témoins à partir d’une population en évaluant la possibilité d’un biais de mémoire).


Article

RUGBJERG K. | HARRIS M.A. | SHEN H. | MARION S.A. | ET COLL.

Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 37, n° 5, septembre 2011, pp. 427-436, ill., bibliogr. (En anglais)

Cet article rapporte les résultats d’une étude cas-témoins menée à partir d’une population portant sur la relation entre exposition aux pesticides et maladie de Parkinson. Des auto-évaluations combinées à une revue des données d’hygiène professionnelle ont été utilisées pour évaluer les expositions. On a également cherché à savoir si les participants croyaient que les produits chimiques, et en particulier les pesticides, pouvaient être la cause de la maladie de Parkinson, et si cela risquait d’entraîner une relation exposition-réponse erronée. Des patients remboursés pour des produits antiparkinsoniens ont été identifiés et une enquête a permis de définir s’ils pouvaient être inclus dans l’étude. Des témoins ont été sélectionnés à partir de la base de données des assurances de santé, appariés par fréquence aux cas, par année de naissance, sexe, et région géographique. Au total, 403 cas et 405 témoins ont été interrogés sur leur emploi, leurs antécédents médicaux et individuels, et leurs croyances relatives aux facteurs de risque de la maladie. Parmi ceux qui signalaient une exposition aux pesticides, une revue des données d’hygiène industrielle a sélectionné des participants exposés au-dessus des niveaux attendus dans la population générale. En conclusion, les résultats de cette étude ne confirment pas vraiment que l’exposition aux pesticides soit à l’origine de la maladie de Parkinson. Ils soulignent l’importance de prendre en compte les biais de mémoire par l’intermédiaire d’une revue des données d’hygiène industrielle pour garantir la spécificité de l’évaluation de l’exposition, en tenant compte des croyances des participants sur les causes de la maladie. Ils suggèrent également qu’il serait peut-être opportun pour de futures études d’examiner d’autres expositions en milieu agricole qui pourraient être liées à la maladie de Parkinson, comme par exemple les endotoxines.

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