Occupational exposure to whole-body vibration and Parkinson's disease : results from a population-based case-control study.


(Exposition professionnelle aux vibrations affectant le corps entier et maladie de Parkinson : résultats d'une étude cas-témoins sur la base d'une population).


Article

HARRIS M.A. | MARION S.A. | SPINELLI J.J. | TSUI J.K.C. | ET COLL.

Publié dans : American Journal of Epidemiology, Etats-Unis, vol. 176, n° 4, 15 août 2012, pp. 299-307, ill., bibliogr. (En anglais)

Les contraintes mécaniques qui entraînent des lésions de la tête sont associées à la maladie de Parkinson, suggérant que les relations similaires avec d’autres risques physiques devraient être vérifiées. Le but de cette étude cas-témoins sur la base d’une population était d’évaluer la relation entre l’exposition professionnelle aux vibrations corps entier (WBV) et la maladie de Parkinson. Elle incluait 403 cas et 405 témoins en Colombie Britannique, Canada, entre 2001 et 2008. A partir des histoires professionnelles détaillées et de mesures publiées, un système de mesure de l’exposition professionnelle aux WBV a été mis au point et testé sur les associations avec la maladie de Parkinson, en utilisant une régression logistique et en tenant compte d’abord de l’âge et du sexe, puis également du tabagisme et des antécédents de traumatisme crânien. Les résultats ont montré qu’avoir été exposé aux WBV était inversement associé à la maladie de Parkinson (odd ratio = 0,67, intervalle de confiance à 95 % : 0,48 – 0,94), que les intensités d’exposition élevées avaient des rapports de cotes élevés, avec un effet statistique significatif observé pour les intensités moyennes quand les durées d’exposition étaient limitées aux 10 années ou plus précédant le diagnostic. Les mécanismes possibles d’une relation inverse entre les faibles intensités d’exposition aux WBV et la maladie de Parkinson pourraient inclure des effets protecteurs directs ou une corrélation avec d’autres effets protecteurs tels que l’exercice physique. Les intensités élevées de WBV pourraient provoquer des micro-traumatismes, entraînant des pathologies vasculaires ou inflammatoires au niveau des neurones vulnérables.

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