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Chronic occupational exposure to hexavalent chromium causes DNA damage in electroplating workers.
(L'exposition porfessionnelle chronique au chrome hexavalent provoque des lésions de l'ADN chez des travailleurs de la galvanoplastie).
Article
Publié dans : BMC Public Health, (e-revue), Royaume-Uni, vol. 11, n° 224, avril 2011, 8 p., ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude était d’évaluer les effets d’une exposition à un faible niveau de chrome hexavalent sur les altérations de l’ADN chez des travailleurs de la galvanoplastie. L’étude comprenait 157 travailleurs de galvanoplastie et 93 sujets témoins sans antécédents d'exposition professionnelle au chrome. Les niveaux de chrome dans les érythrocytes ont été déterminés par spectrophotométrie d'absorption atomique avec fournaise de graphite. Les altérations de l'ADN dans les lymphocytes périphériques ont été évaluées avec le test des comètes, par 3 paramètres : « Olive tail moment », longueur de la queue, pourcentage d’ADN dans la queue. Les concentrations urinaires de 8-hydroxydéoxyguanosine (8-OHdG), indicateur de stress oxydatif, ont été mesurées par ELISA. Les résultats ont montré que la concentration de chrome dans les érythrocytes était environ deux fois plus élevée chez les travailleurs de la galvanoplastie (médiane : 4,41 mg / L) que chez les sujets témoins (1,54 mg / L, P <0,001). Les médianes (extrêmes) de l’Olive tail moment, la longueur de la queue et le % d’ADN dans la queue chez les travailleurs exposés étaient de 1,13 (0,14 à 6,77), 11,17 (de 3,46 à 52,19) et 3,69 (0,65 à 16,20), et étaient significativement plus élevées que celles des sujets témoins (0,14 (de 0,01 à 0,39), 3,26 (3,00 à 4.00) et 0.69 (0,04 à 2,74), p <0,001). La concentration urinaire de 8 OHdG était de 13,65 (3,08 à 66,30) mg/g dans la créatinine chez les travailleurs exposés et 8.31 (2.94 à 30.83) mg/g de créatinine chez les sujets témoins (p <0,001). Ces différences restaient significatives après stratification par les facteurs de confusion potentiels. L’exposition au chrome était positivement associée aux niveaux de chrome dans les érythrocytes, aux niveaux urinaires de 8-OHdG, et aux altérations de l’ADN. Des effets dose-réponses ont été trouvés entre les niveaux de chrome dans les érythrocytes et les altérations de l’ADN. En conclusion, ces résultats montrent que les travailleurs de la galvanoplastie étaient exposés au chrome, et qu'un faible niveau d'exposition professionnelle au chrome induit des dommages à l'ADN.
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