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The mutual relationship between shift work and depressive complaints : a prospective cohort study.
(Relations mutuelles entre travail posté et symptômes dépressifs : étude de cohorte prospective).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 37, n° 5, septembre 2011, pp. 402-410, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’examiner les relations réciproques entre travail posté et humeur dépressive, et entre travail posté et troubles dépressifs dans la durée, incluant des travailleurs de jour comme témoins, séparément chez des hommes et des femmes, en opérant une stratification par l’âge, et en tenant compte d’un large éventail de facteurs de confusion possibles dans différents espaces de temps. Globalement, l’impact du travail posté sur le développement d’une humeur dépressive sur une période de 10 ans était plutôt faible, même si les hommes travailleurs postés, âgés de 45 ans ou plus, avaient un risque élevé d’humeur dépressive. Des analyses rétrospectives montraient des risques plus élevés d’humeur et de troubles dépressifs parmi les hommes en travail posté, encore en activité ou non, que parmi ceux qui n’avaient jamais été travailleurs postés. Les résultats manquaient de signification après prise en compte des facteurs professionnels et démographiques. Les analyses étudiant l’impact de l’humeur dépressive sur les changements d’horaires de travail montraient que le risque du changement travail posté / travail de jour, ou travail posté / arrêt maladie était plus élevé quand le sujet avait signalé une humeur dépressive initiale. En conclusion, bien que le travail posté n’avait pas dans cette étude un large impact sur le développement des humeurs dépressives, les résultats pourraient être sous-estimés en raison des procédures de sélection de d’une possible sur-correction.