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Determinants of mobile phone output power in a multinational study : implications for exposure assessment.
(Déterminants de la puissance de sortie des téléphones mobiles dans une étude multinationale : implications pour l’évaluation de l’exposition).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 66, n° 10, octobre 2009, pp. 664-671, ill., bibliogr. (En anglais)
La puissance de sortie d’un téléphone mobile est directement liée à la force des champs électromagnétiques des radiofréquences (RF) et peut théoriquement varier de manière substantielle selon les réseaux et les circonstances d’utilisation. Dans le but d’améliorer les indicateurs d’exposition aux RF utilisés en épidémiologie, les auteurs rendent compte d’une étude multinationale réalisée afin d’évaluer les déterminants de la puissance de sortie des téléphones mobiles. Plus de 500 volontaires dans 12 pays ont utilisé des téléphones du système GSM SMPs (Global System for Mobile communications Software - Modified Phones) pendant environ un mois chacun. Les SMPs ont enregistré la date, le moment et la durée de chaque appel, ainsi que la bande de fréquence et la puissance de sortie à des intervalles fixés au cours de chaque appel. Des questionnaires ont fourni les informations sur les circonstances caractéristiques de l’utilisation du téléphone pour chaque participant. Des modèles de régression linéaires ont été utilisés pour analyser l’influence de certaines variables sur la puissance de sortie moyenne et le pourcentage du temps d’appel passé à puissance maximum, pour chaque appel. Les mesures de plus de 60 000 appels téléphoniques ont montré que la puissance de sortie moyenne était approximativement 50 % du maximum (de 35 à 70 % selon les pays), et que la puissance de sortie variait d’un facteur pouvant aller jusqu’à 2 ou 3 entre les centres d’études et les opérateurs de réseaux. Le maximum de puissance était utilisé pendant une grande partie de l'appel, en moyenne 39 %. La puissance de sortie décroissait avec l’augmentation de la durée de l’appel, mais montrait peu de variation en rapport avec la fréquence d’utilisation rapportée à bord d’un véhicule en mouvement ou à l’intérieur d’immeubles. Des puissances de sortie plus élevées étaient observées en milieu rural en comparaison de l’utilisation au milieu urbain, principalement en Suède où l’étude couvrait des zones très peu peuplées. En conclusion, les niveaux de puissance de sortie moyens sont substantiellement plus élevés que les niveaux minimum qu’il est théoriquement possible d’atteindre dans les réseaux GSM. Les indicateurs d’exposition devraient être améliorés par la prise en compte des niveaux de puissance moyens des différents systèmes de télécommunications. Par ailleurs, il semble de peu de valeur de rassembler des informations sur les circonstances d’utilisation des téléphones à part dans des régions très peu peuplées.