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Is workaholism good or bad for employee well-being ? The distinctiveness of workaholism and work engagement among Japanese employees.
(Le workaholisme (l’addiction au travail) est-il bon ou mauvais pour le bien-être des salariés ? Distinction entre addiction et investissement dans le travail chez des salariés japonais).
Article
Publié dans : Industrial Health, Japon, vol. 47, n° 5, septembre 2009, pp. 495-502, ill., bibliogr. (En anglais)
L'objectif de cette étude était de présenter une méthode empirique pour distinguer l'addiction au travail (workaholisme) de l’investissement dans le travail par l'examen de leurs relations avec le bien-être, dans un échantillon de 776 salariés japonais. Les auteurs s’attendaient à ce que le workaholisme soit associé à un mal-être (par exemple, une grande détresse psychologique et des plaintes physiques, peu de satisfaction au travail et dans la vie familiale, un faible rendement au travail), et que l'investissement soit associé au bien-être. Des questionnaires ont été utilisés pour mesurer l’addiction au travail (DUWAS), l’investissement dans le travail (UWES), et le bien-être (BJSQ, HPQ). Une modélisation par équation structurelle a montré que, comme prévu, l’addiction au travail était positivement associée à une mauvaise santé (par exemple, la détresse psychologique et les plaintes physiques) et négativement associé à la satisfaction (famille, emploi) et au rendement au travail. En revanche, l'engagement dans le travail était négativement associé à la maladie et positivement associée à la satisfaction de ses conditions de vie et à une bonne performance au travail. Ces résultats suggèrent que le workaholisme et l'investisssement sont deux types différents de concepts, qui sont respectivement négativement et positivement liée à divers indicateurs de bien-être.