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Using self-reports of symptom severity to measure and manage workplace depression.
(Utilisation de la gravité des symptômes auto-rapportés pour mesurer et prendre en charge la dépression en milieu de travail).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 52, n° 4, avril 2010, pp. 363-374, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de l’étude était de tester l’impact du lieu de travail sur la dépression en fonction de sa gravité et en élargissant le contexte. Des modélisations par équations structurelles des données d’évaluation des risques pour la santé ont été effectuées (39 097 sujets), comprenant 41 mesures de caractéristiques contextuelles, gravité de la dépression, santé, et performance au travail. Les résultats ont montré qu'environ 15,7 % des sujets présentaient une dépression légère, alors que 6,9 % étaient enregistrés avec des symptômes allant de modérés à sévères. La gravité de la dépression avait d’importants effets sur l’état de santé général et sur la perte de productivité, le groupe présentant une légère dépression étant globalement le plus touché. L’impact négatif sur la vie privée et financière concernait davantage les dépressions allant de modérées à sévères. En revanche, des facteurs concernant plus directement l’employeur sur l’effort de gestion en matière de santé prédisaient mieux les dépressions légères. En conclusion, les résultats font le lien entre la dépression et de larges déficits en termes de santé et de productivité.