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Comparison of indices proposed as criteria for assigning skin notation.
(Comparaison des indices proposés comme critères pour l’attribution de la notification d’action percutanée).
Article
Publié dans : Annals of Occupational Hygiene, Royaume-Uni, vol. 52, n° 8, novembre 2008, pp. 747-756, ill., bibliogr. (En anglais)
La notification d’action percutanée (notation "peau") est utilisée comme un outil d’identification de la dangerosité des produits chimiques associée au risque potentiel lié à la pénétration transdermique. La transparence et la rigueur du processus d’attribution de la notation ont récemment été mises en doute. Le but de cette étude était de comparer différentes approches proposées comme critères pour cette notation en vue d’améliorer et systématiser la pratique actuelle. 364 substances ont été étudiées. Les notations "peau", les doses létales 50 aiguës par voie dermique sur les mammifères (DL50) et deux indices de risque dermiques dérivés de travaux antérieurement publiés ont été comparés, en utilisant les listes de concentrations maximales admissibles (MAC) et les valeurs limites (TLV) établies par l’American Conference of Governmental Industrial Hygienists (ACGIH). Les indices ont été basés sur l’évaluation des relations structure-activité quantitatives (QSAR) des flux transdermiques. Un index a comparé la dose cumulée reçue à travers la peau, pour une durée et une surface d’exposition spécifique données, à celle reçue par les poumons suite à une inhalation de 8 heures aux valeurs limites MAC ou TLV. Un autre index a estimé l’accroissement des taux sanguins provoqué par l’exposition de la peau par voie inhalée à l’état d’équilibre cinétique. Les ratios de DL50 par voie dermique sur d’autres voies ont été calculés en tant qu’indices secondaires de pénétrabilité dermique. Les résultats ont montré que des relations vraisemblables mais variables entre les notifications d’action percutanée actuelles et les différentes approches testées existent, ils confirment la nécessité d’améliorer ces notations. Les indices de risque basés sur les QSAR et les données de toxicité dermique pourraient être intégrés avec succès dans une alternative systématique aux notations "peau" actuelles, pour la détection des produits chimiques associés à un risque dermique potentiel sur les lieux de travail.