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Further exploration of the links between occupational exposure and chronic obstructive pulmonary disease.
(Exploration complémentaire des relations entre exposition professionnelle et broncho-pneumopathie chronique obstructive).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 51, n° 7, juillet 2009, pp. 804-810, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude, complémentaire à une étude de cohorte en cours sur les maladies des voies aériennes, était d’examiner le risque professionnel de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Elle a été réalisée sur 233 sujets recrutés en 2006, âgés de 55 à 75 ans, rapportant un diagnostic de BPCO (36 %), emphysème (38 %), et/ou bronchite chronique (69 %). Des interrogatoires structurés ont permis d’évaluer le tabagisme, de déterminer les emplois les plus longs, et d’identifier l’exposition aux vapeurs, gaz, poussières ou fumées (VGDF). La fonction pulmonaire a été explorée pour 138 des participants. Les données ont été comparées à celles de 1 709 témoins sans BPCO. L’exposition aux VGDF a été rapportée chez 53 % des patients contre 34 % des témoins ; elle est associée à la BPCO dans les rapports suivants : Odds ratio OR : 2,5 et CI95 = 1,9 à 3,4 ; la proportion des BPCO attribuable aux expositions a été calculée : la PAF (fraction attribuable de la population) était de 32 %. Un passé de fumeur a été aussi établi pour 76 % des cas de BPCO versus 56 % parmi les témoins. Dans le sous groupe où la fonction pulmonaire a été évaluée, le rapport (volume expiré maximum en 1 seconde/capacité vitale forcée) était inférieur à 70 % chez 57 % des cas ; 44 % d’entre eux ont rapporté une exposition aux VGDF (OR : 1,6 et CI95 = 0,99 à 2,6) ; la PAF était de 17 %. En conclusion, les résultats de cette étude indiquent que les expositions professionnelles jouent un rôle important dans la BPCO ; restent à définir le profil du risque par rapport à l’obstruction bronchique, et étudier l’influence du sexe, de la durée et du type des expositions, et celles d’autres cofacteurs sur la modification des risques professionnels, en particulier le tabagisme qui est le facteur de risque dominant en cause dans la BPCO.
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