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Occupational dermatoses in health care workers evaluated for suspected allergic contact dermatitis.
(Dermatoses professionnelles chez des soignants évalués pour suspicion de dermatite de contact allergique).
Article
Publié dans : Contact Dermatitis, Danemark, vol. 58, n° 5, mai 2008, pp. 285-290, ill., bibliogr. (En anglais)
Etude rétrospective menée sur une période de 12 ans portant sur 1 434 sujets présentant des maladies de peau et suspectés de dermatite de contact allergique (ACD) et/ou d’urticaire de contact allergique (ACU), afin de déterminer l’étiologie des troubles cutanés et d’identifier les allergènes les plus courants parmi le personnel soignant (soit une centaine de personnes : infirmiers, aides-soignants, brancardiers, ambulanciers, médecins, etc.). Le personnel soignant (et majoritairement les infirmières) était statistiquement plus affecté par une dermatite au niveau des mains et avait plus souvent des antécédents d’atopie. Les allergènes plus fréquemment identifiés chez les soignants par rapport aux non-soignants étaient les suivants : quaternium 15, thiurame, formaldéhyde, carba mix (notamment un des composants : la 1,3-diphénylguanidine), glutaraldéhyde et chlorure de benzalkonium. L’allergie au latex était aussi plus présente chez les soignants. Etant donné les biais de cette étude, l’incidence globale de l'ACD ne différait pas entre le personnel soignant et non-soignant, néanmoins la relation entre troubles et profession était beaucoup plus forte chez les soignants. Les résultats de cette étude soulignent l’importance de pratiquer des bilans par tests épicutanés et/ou RAST (radioallergosorbent testing)/prick-tests chez tout soignant présentant une dermatite et/ou une urticaire inexpliquées.