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Changes in perceived job strain and the risk of major depression: results from a population-based longitudinal study.
(Modifications des contraintes professionnelles perçues et risque de dépression majeure : résultats d'une étude longitudinale à partir d'une population).
Article
Publié dans : American Journal of Epidemiology, Etats-Unis, vol. 169, n° 9, mai 2009, pp. 1085-1091, ill., bibliogr. (En anglais)
Le syndrome dépressif majeur est un trouble mental prévalent dans la population active. L'amélioration de l'environnement de travail peut diminuer le risque de trouble dépressif majeur. Les auteurs ont examiné les données provenant d'une cohorte longitudinale de l'étude nationale canadienne sur la santé de 1994-1995 à 2004-2005. Les participants ont été classés en 4 groupes en fonction des changements survenus dans leurs contraintes professionnelles de 1994-1995 à 2000-2001 (aucun changement, aucun changement dans les contraintes élevées, changements des contraintes d'élevées à faibles, et changements des contraintes de faibles à élevées). La proportion d'incidence d'épisodes dépressifs majeurs dans chacun des 4 groupes était respectivement de 4,0 %, 8,0 %, 4,4 %, et 6,9 %. Les participants qui ont rapporté un changement vers la diminution des contraintes avaient un risque de trouble dépressif majeur semblable à ceux qui étaient exposés à des contraintes faibles sans changement. Parmi ceux qui étaient exposés à des contraintes élevées persistantes, seuls les participants qui avaient déclaré être en excellente santé au début de l'étude avaient un risque plus élevé de trouble dépressif majeur, mais pas ceux qui avaient déclaré avoir une santé moyenne ou mauvaise. La réduction des contraintes professionnelles peut avoir des effets positifs sur le risque de dépression. La santé auto-évaluée est un élément prédictif puissant de troubles dépressifs et joue un rôle important dans la relation entre contraintes professionnelles et dépression.