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Excess of mesotheliomas after exposure to chrysotile in Balengero, Italy.
(Excès de mésothéliomes après exposition au chrysotile à Balengero, Italie).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 65, n° 12, décembre 2008, pp. 815-819, ill., bibliogr. (En anglais)
La chrysotile de la mine de Balengero, en Italie, est considérée comme dépourvue de trémolite. Dans une étude de cohorte de mineurs, seuls deux cancers pleuraux ont été rapportés, un résultat qui semble indiquer que la chrysotile possède un faible pouvoir d'induction des mésothéliomes. Cependant, le suivi s'est terminé en 1987 et les cols-blancs et les employés des sous-traitants n'ont pas été étudiés. Pour compléter l'étude, les auteurs ont donc fait des recherches dans les registres piémontais des cas de mésothéliomes pleuraux chez les employés des mines, les employés des sous-traitants ou des autres entreprises transportant ou transformant l'amiante de Balengero, les individus exposés aux polluants atmosphériques issus de la mine ou vivant avec des employés de la mine et les individus exposés aux résidus miniers de Balengero. L'étude a permis d'identifier 4 nouveaux cas de mésothéliomes pleuraux chez les cols-bleus travaillant dans la mine, en plus des 2 rapportés dans l'étude de cohorte. Par conséquent, 6 mésothéliomes ont été rapportés, contre 1,5 attendus. L'étude a également identifié 3 cas de mésothéliomes chez les cols-blancs de la mine, 5 chez des travailleurs de la mine employés par des sous-traitants, et 3 chez des travailleurs transformant la chrysotile de Balangero à l'extérieur de la mine. Au final, 10 cas supplémentaires causés par des expositions non-professionnelles ou par des expositions à des résidus miniers ré-utilisés ont été identifiés. Ce cluster de 14 cas de mésothéliomes chez les travailleurs qui étaient actifs dans la mine et 13 parmi les personnes exposés à la chrysotile de Balengero fournit une preuve supplémentaire du caractère cancérogène de la chrysotile dépourvue de trémolite.