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Quantitative assessment of neuromotor function in workers with current low exposure to mercury vapor.
(Evaluation quantitative de la fonction neuromotrice chez des travailleurs exposés à de faibles concentrations de vapeurs de mercure).
Article
Publié dans : NeuroToxicology, Etats-Unis, vol. 29, n° 4, juillet 2008, pp. 596-604, ill., bibliogr. (En anglais)
L'évaluation de la fonction neuromotrice a été utilisée dans plusieurs études épidémiologiques chez des travailleurs exposés à long terme aux vapeurs de mercure. Des études récentes signalent des effets à des niveaux d'exposition relativement faibles. Dans cette étude, on a utilisé des méthodes quantitatives sensibles, développées spécifiquement pour détecter les plus petits effets des expositions aux produits toxiques pour la fonction motrice. Après exclusion des sujets présentant une pathologie neurologique ou autre qui pourrait affecter les performances, il restait 43 travailleurs de l'industrie du chlore et de la soude caustique, exposés à de faibles niveaux de mercure, et 22 témoins appariés sur l'âge, pour pratiquer les analyses. La concentration moyenne de mercure urinaire chez les travailleurs exposés était de 5,9 microgrammes (entre 1,3 et 25) par gramme de créatinine (µg/gC), alors que celle des témoins était de 0,7 µg/gC (entre 0,2 et 4,1). La durée moyenne d'exposition était de 15 ans, et l'index cumulé moyen de mercure était de 161 ans par µg/gC chez les travailleurs exposés. Un eurythmocinésimètre (EKM) a été utilisé pour quantifier la coordination oeil-main, et un diadococinésimètre pour mesurer la rotation alternative rapide des avant-bras. En général, les différences des performances entre les sujets exposés et les témoins étaient faibles. L'âge était associé à une diminution de la vitesse, plus de tremblements, et une durée de contact plus longue entre le stylet et la cible métallique dans les mouvements de pointage rapides. Les fumeurs avaient significativement plus de tremblements, et plus de contacts par événement au test EKM, que les non fumeurs. En tenant compte de l'âge, du travail posté, et des habitudes tabagiques, aucune association significative avec l'exposition actuelle ou cumulée au mercure n'a été trouvée pour la majorité des variables étudiées dans les tests quantitatifs. Globalement, cette étude ne montre pas d'effets significatifs du mercure sur la fonction neuromotrice aux niveaux d'exposition considérés.
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