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Work-related injury among direct care occupations in British Columbia, Canada.
(Lésions professionnelles du personnel prodiguant des soins directs en Colombie Britannique, Canada).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 64, n° 11, novembre 2007, pp. 769-775, ill., bibliogr. (En anglais)
Au Canada, les activités de soins directs concernent les infirmiers autorisés (RNs), les infirmiers auxiliaires autorisés (LPNs) et les aides-soignants (CAs). Le but de l'étude était d'examiner dans quelle mesure l'incidence et la nature des lésions au travail différaient entre différents milieux de soins (services de soins de courte durée, maisons de santé et soins de proximité). Les aides-soignants présentaient des taux de lésions plus élevés pour chaque milieu de travail, les taux les plus élevés concernant les maisons de santé (37,0 lésions pour 100 équivalents temps-plein). Les infirmiers auxiliaires autorisés présentaient des taux de lésions plus élevés (30,0) en soins de courte durée qu'en maison de santé. Peu d'infirmiers auxiliaires travaillaient dans les soins de proximité. Pour les infirmiers autorisés, les taux les plus élevés (21,9) concernaient les soins de courte durée, tandis que les taux les plus élevés pour les troubles musculosquelettiques concernaient les maisons de santé. Les troubles musculosquelettiques représentaient la plus forte proportion de lésions pour chaque milieu de soins. Pour à la fois les soins de courte durée et les maisons de santé, les aides-soignants présentaient un risque de troubles musculosquelettiques deux fois plus important que celui des infirmiers autorisés. Parmi les milieux de soins étudiés, les plaies par piqûre étaient les plus répandues chez les infirmiers autorisés (21,3 % de l'ensemble des blessures) contre 14,4 % pour les infirmiers auxiliaires autorisés et 3,7 % pour les aides-soignants. Les irritations cutanées, oculaires et respiratoires étaient plus importants chez les infirmiers autorisés (11,1 %) que chez les infirmiers auxiliaires autorisés(7,2 %) et les aides-soignants (5,1 %). En conclusion, les activités de soins directs présentent différents risques de lésions professionnelles en fonction des tâches spécifiques à chaque milieu de soins.