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Potential work-related bloodborne pathogen exposures by industry and occupation in the United States. Part II : a telephone interview study.
(Expositions potentielles aux agents pathogènes dans le sang d'origine professionnelle par secteur d'activité et profession aux Etats-Unis. Seconde partie : étude menée par entretiens téléphoniques).
Article
Publié dans : American Journal of Industrial Medicine, Etats-Unis, vol. 50, n° 4, avril 2007, pp. 285-292, ill., bibliogr. (En anglais)
La première partie de cette étude (signalée sous la référence 66000) consacrée à la surveillance a signalé la fréquence et les taux des expositions professionnelles possibles aux pathogènes du sang (BBP) prises en charge dans les services d'urgence par industrie et profession, mais les détails manquaient sur les circonstances d'exposition et d'autres problèmes tels que la formation à la sécurité, le port d'équipements de protection individuelle (EPI) ou l'utilisation de seringues de sécurité, ou sur les raisons de demande de soins dans les services d'urgence. Des entretiens téléphoniques ont été menés avec les travailleurs qui ont été traités dans un service d'urgence pour une exposition professionnelle possible aux BBP en 2000-2002. Parmi 593 entretiens, 382 des sujets travaillaient dans des hôpitaux, 51 dans des services médicaux d'urgence ou chez les pompiers (EMS/FF), 86 dans des établissements de soins non hospitaliers, 22 dans les forces de l'ordre (police et services pénitentiels), et 52 dans d'autres services que les soins (écoles, hôtels, restaurants). Les blessures par piqures d'aiguille ou objets coupants étaient les principales sources d'exposition dans les hôpitaux et autres établissements de soins. La peau et les muqueuses étaient la principale voie d'exposition dans les EMS/FF. Les morsures humaines représentaient une proportion significative d'expositions dans les forces de l'ordre et les services autres que de soins. En général, les travailleurs des établissements de soins non hospitaliers avaient moins tendance à porter des EPI, à avoir été formés à la sécurité, à être attentifs aux précautions universelles et aux procédures post-exposition, et à déclarer ou à demander des soins pour une exposition professionnelle que les travailleurs hospitaliers. En conclusion, cette étude suggère que chaque groupe professionnel a des besoins particuliers qui devraient être pris en compte.