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Dermal, inhalation, and internal exposure to 1,6-HDI and its oligomers in car body repair shop workers and industrial spray painters.
(Exposition par voie transcutanée, par inhalation et par voie interne au 1,6-HDI et à ses oligomères chez des réparateurs automobiles et des peintres au pistolet industriels).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 63, n° 9, septembre 2006, pp. 624-631, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d'étudier l'exposition transcutanée et par inhalation du diisocyanate d'hexaméthylène (HDI) et de ses oligomères, ainsi que le port d'équipements de protection individuelle (EPI) durant la réalisation des tâches, et l'hexaméthylène diamine (HDA) urinaire chez des peintres pistoleurs industriels et des réparateurs automobiles. Des échantillons d'inhalation individuels en fonction des tâches ont été collectés (n=95) à partir de 6 ateliers de réparation automobile et 5 entreprises de peinture en utilisant des impacteurs de di-n-butylamine (DBA) dans le toluène. L'exposition dermique a été évaluée en parallèle au moyen de gants en nitrile. Les gants étaient immergés à la recherche du DBA dans le toluène L'analyse de HDI et de ses oligomères était réalisée par spectrométrie de masse / chromatographie en phase liquide. Les échantillons d'urine étaient collectés chez 55 travailleurs (n=291) et analysés à la recherche de l'HDA par chromatographie en phase gazeuse / spectrométrie de masse. Les résultats ont montré que l'exposition par inhalation était fortement associée avec les tâches d'aérosolisation. L'exposition trans-cutanée survenait durant les tâches impliquant la manipulation directe de peinture. Dans les ateliers de réparation automobile, des associations étaient trouvées entre une exposition cutanée détectable et l'utilisation de gants (OR = 0,22, IC 95 % = 0,09-0,57) et le niveau d'exposition par inhalation (OR = 1,34, IC 95 % = 0,97-1,84 pour une augmenttion par 10). La présence d'HDA urinaire était rencontrée pour 36 % et 10 % des réparateurs automobiles et peintres pistoleurs, respectivement. Chez les réparateurs automobiles, la fréquence du HDA détectable était significativement plus élevée à la fin d'une journée de travail (OR = 2,13, IC 95 % = 1,07-4,22 entre la plage 15h-18h contre 0h-8h). Le HDA était détecté dans les urines chez à peu près 25 % des peintres pistoleurs pour les 2 métiers. De plus, le HDA urinaire était détecté dans une large proportion de peintres non-pistoleurs dans les ateliers automobiles. En conclusion, les auteurs soulignent que bien que la pulvérisation de laques contenant des isocyanates entraîne les expositions externes les plus élevées en HD, les travailleurs ne réalisant pas de tâches de peinture sont suceptibles d'emmagasiner des doses considérables par voie interne.
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