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Does enhanced information exchange between social insurance physicians and occupational physicians improve patient work resumption ? A controlled intervention study.
(Est-ce qu'un meilleur échange d'information entre les médecins de l'assurance sociale et les médecins du travail a une influence positive sur la reprise du travail du patient ? Une étude sur une intervention contrôlée).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 63, n° 7, juillet 2006, pp. 495-502, ill., bibliogr. (En anglais)
La reprise du travail après une période d'absence varie même chez les patients présentant des pathologies et des caractéristiques similaires. Ce phénomène n'est pas expliqué. Un nouveau champ de recherche est "l'assymétrie de l'information", où l'information critique n'est pas bien échangée entre les différents intervenants de la prise en charge des incapacités. Les auteurs formulent ici l'hypothèse que l'assymétrie de l'information entre les médecins des assurances sociales et les médecins du travail prolonge l'absentéisme. Afin de tester ce paramètre, une étude sous la forme d'une intervention contrôlée non-randomisée a été menée, avec pour cadre la consultation d'évaluation de l'incapacité de travail des médecins des assurances sociales belges. Les critères d'inclusion étaient : le fait d'être employé, faire partie de la tranche 18-50 ans, et un absentéisme de plus d'un mois (dit "subaigu"). L'intervention était un échange d'information structuré (via un formulaire de communication) entre le médecin de l'assurance sociale du patient et le médecin du travail. L'intervention débutait lorsque le patient atteignait le stade subaigu, et se terminait quand les prestations d'arrêt-maladie arrivaient à leur fin ou lorsque la durée dépassait une année. Le principal paramètre mesuré était le statut de bénéficiaire de prestations d'arrêt-maladie, estimé un an après le début des prestations. Sur les 1 883 patients enrôlés, 1 564 (84 %) ont participé ; 505 (32 %) des 1 564 patients étaient assignés au groupe participant à l'intervention et 1 059 (68 %) au groupe témoin ; 1 553 (99 %) des sujets ont effectué. Dans le groupe ayant participé à l'intervention, 86 % n'avaient pas reçu de prestations-maladie à l'issue de l'étude, contre 84 % dans le groupe témoin (IC 95 % 0,91-1,15). Il n'y avait pas de différences significatives pour les autres paramètres.