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Amiante : reconnaissance en maladie professionnelle.
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Publié dans : Archives des maladies professionnelles et de l'environnement, vol. 67, n° 1, février 2006, pp. 33-36, ill., bibliogr.
Etude du cas d'un sujet qui présente dans ses antécédents une bronchite chronique post-tabagique (40 paquets-année) dont le traitement comporte des aérosols bronchodilatateurs à longue durée d'action. Sur le plan professionnel, il a tout d'abord été manoeuvre dans le bâtiment pendant 10 ans (découpe de tuyaux et de plaques d'amiante-ciment sans aucune protection respiratoire). Puis, depuis 20 ans, il occupe un poste de plombier-chauffagiste dans une autre entreprise. Pendant quinze ans environ, il a participé à l'installation (avec perçage des murs et soudure pour raccordement de canalisations) puis à l'entretien de chaudières. Il travaille toujours dans cette même entreprise (une papeterie calorifugée à l'amiante), mais n'assure plus que des opérations de contrôle du fonctionnement des appareils (mesures, réglages et étanchéité). Cet article expose les données cliniques et paracliniques et discute de la reconnaissance de ce cas en maladie professionnelle.