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Falls and fractures in women at work.
(Chutes et fractures chez les femmes sur le lieu de travail).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 55, n° 4, juin 2005, pp. 292-297, ill., bibliogr. (En anglais)
Les femmes d'un certain âge sont davantage sujettes à des accidents graves au travail, en particulier les fractures à la suite de glissades, faux-pas ou chutes, mais on ne sait pas si cet excès reflète une plus grande probabilité de chuter, ou une plus grande proportion de fractures après la chute. Deux études ont été menées : une étude A, sur 130 femmes ayant fait une chute au travail et des témoins appariés, et une étude B, sur 102 femmes qui ont chuté au travail et subi une fracture et 314 témoins qui avaient chuté mais qui n'avaient pas présenté de fracture. Dans l'étude A, le lieu de travail a été observé pour les cas et les témoins, les questionnaires complétés et des mesures de santé objectives ont été menées. L'étude B s'est appuyée sur l'information obtenue des sujets par questionnaire postal. Les résultats ont montré que les femmes qui avaient chuté étaient plus âgées que les témoins appariés par lieu de travail et profession, mais l'âge ne restait pas un facteur significatif après prise en compte du poids et du port de lunettes. Les fractures étaient plus courantes chez les femmes âgées qui chutaient, en particulier chez les femmes post-ménopausées avec un faible indice de masse corporelle. Le risque de fracture augmentait progressivement avec l'âge, sans discontinuité évidente autour de l'âge probable de la ménopause. En conclusion, l'excès de fractures observé chez les femmes d'un âge avancé faisant des chutes au travail apparaissait comme expliqué par le plus grand risque de fractures de celles qui chutaient.