0 avis
DNA damage in lymphocytes of benzene exposed workers correlates with trans,trans-muconic acids and breath benzene levels.
(Les lésions de l'ADN des lymphocytes des travailleurs exposés au benzène sont corrélées aux niveaux d'acide trans,trans-muconique et de benzène dans l'air expiré).
Article
Publié dans : Mutation Research. Genetic Toxicology and Environmental Mutagenesis, Pays-Bas, vol. 582, n° 1-2, 4 avril 2005, pp. 61-70, ill., bibliogr. (En anglais)
Les auteurs de l'étude ont évalué les niveaux d'exposition au benzène au sein de différents environnements de travail, afin d'établir des données de base utiles pour déterminer l'incidence des maladie du sang induites par le benzène. Cinq lieux de travail impliquant 6 procédés industriels différents ont été choisis : imprimerie, fabrication de chaussures, production de 4,4'-diaminodiphénylméthane, de nitrobenzène, de carbomer et de benzène. Les taux de benzène dans l'air expiré des travailleurs, les taux d'acide trans,trans-muconique et de phénol dans l'urine, ainsi que les modifications hématologiques et les lésions de l'ADN des lymphocytes ont été évalués. Les conclusions ont montré que les plus fortes expositions au benzène se produisaient dans les entreprises utilisant le benzène pour produire du carbomer. Les auteurs ont également constaté que le benzène dans l'air expiré, l'acide trans,trans-muconique et les lésions de l'ADN lymphocytaire constituaient des marqueurs de surveillance biologique satisfaisants en regard des faibles taux d'exposition au benzène dans les sites industriels actuels.