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Ethnic differences in disability risk between Dutch and Turkish scaffolders.
(Différences éthniques de risque d'incapacité entre les monteurs d'échafaudages hollandais et turcs).
Article
Publié dans : Journal of Occupational Health, Japon, vol. 46, n° 5, septembre 2004, pp. 391-397, ill., bibliogr. (En anglais)
Le nombre de pensions d'incapacité permanente ne cesse d'augmenter en Hollande chez les salariés hollandais de naissance et les salariés d'origine turque. Afin de déterminer les différences éthniques de risque d'incapacité entre des monteurs d'échafaudage hollandais de naissance et d'origine turque, une enquête rétrospective a été menée au sein d'une importante société de montage d'échaffaudages. Les fichiers médicaux entre 1981 et 2000 ont permis de recueillir des informations telles que l'origine éthnique, l'âge de début de carrière, l'âge auquel est survenue l'incapacité, le nombre d'années travaillées, le nombre d'années pendant lequel une pension d'incapacité a été versée, le pourcentage d'incapacité. Durant les 20 dernières années, 131 turcs et 125 hollandais chargés du montage d'échaffaudage ont été atteints d'incapacité. Les troubles musculo-squelettiques étaient la première cause d'incapacité. Aucune différence dans les diagnostics n'a été observée excepté un léger écart en ce qui concerne les maladies cardio-vasculaires. Les monteurs turcs commencent à travailler plus tard que les hollandais, reçoivent une indemnisation plus tard et sont employés sur de plus longues durées. Après ajustement par l'âge, les monteurs turcs sont en incapacité 2,48 fois plus souvent que leurs collègues hollandais. Les explications pour les différences d'incapacités entre les turcs et les hollandais sont l'âge plus élevé de début de carrière, la faible mobilité sur le marché du travail et une fréquentation plus faible des structures médico-sociales, pour les salariés d'origine turque. Pour l'avenir, les auteurs préconisent une harmonisation des pratiques des employeurs, services de santé au travail et sécurité sociale afin d'améliorer la surveillance médicale, le rétablissement des salariés turcs de la construction en longue maladie ou leur réintégration à d'autres postes.