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Relationships between work and HIV/AIDS status.
(Relations entre travail et situation vis-à-vis du VIH ou du SIDA).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 49, n° 2, février 1999, pp. 115-116, bibliogr. (En anglais)
Les objectifs de cette étude étaient d'évaluer l'impact de l'infection par le virus VIH sur le travail et de déterminer les raisons qui conduisent certaines personnes atteintes à abandonner leur emploi. 109 personnes infectées par le virus VIH participent à cette enquête, réalisée à l'aide de questionnaires concernant leur âge, leur sexe, leur statut socio-économique, la perte ou le changement de leur activité professionnelle et la révélation de leur maladie dans leur entourage professionnel. Un cinquième du groupe étudié souffre du SIDA, les autres membres sont séropositifs. 55 % des personnes interrogées travaillaient au moment de l'étude, 45 % étaient sans emploi (dont 5 % de retraités ou étudiants), ce qui représente un taux élevé de chômage par rapport à la population générale. Cependant, il n'y a pas d'excès significatif de non emploi chez les sujets qui ont le SIDA comparé aux séropositifs. A cause de leur maladie, 13 % ont changé de travail et 16 % ont quitté leur emploi. Les causes premières de non emploi sont d'ordre psychologique, suivies des symptômes physiques puis de raisons de sécurité. Par ailleurs, un cinquième seulement de la population étudiée a divulgué sa maladie auprès des collègues, de l'employeur et/ou du médecin du travail ; cependant, cette révélation ne semble pas avoir d'effet sur le taux de chômage, bien qu'il faille rester prudent dans ces conclusions étant donné le peu de personnes concernées.