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Assessment of exposure to carcinogenic N-nitrosamines in the rubber industry.
(Evaluation de l'exposition aux N-nitrosamines cancérogènes dans l'industrie du caoutchouc).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 70, n° 4, août 1997, pp. 261-271, ill., bibliogr. (En anglais)
L'exposition aux nitrosamines volatiles a été mesurée dans 24 entreprises fabriquant du caoutchouc, entre 1992 et 1995. 709 prélèvements d'atmosphères ont été effectués aux abords des postes de travail ou sur les opérateurs pour estimer l'exposition en fonction des différentes étapes de production, du mélange ou du stockage. Cinq nitrosamines différentes ont été indentifiées. La nature des nitrosamines trouvées est généralement liée aux agents de vulcanisation contenant les précurseurs aminés correspondants. La N-nitrosodiméthylamine est la plus fréquente et représente la fraction pondérale la plus importante dans le total des nitrosamines quantifiées dans un échantillon. 20 % des 709 valeurs dépassent la concentration technique indicative allemande (valeur TRK) de 2,5 µg/m3 pour le total des nitrosamines présentes dans une atmosphère de travail. Les raisons pour lesquelles la valeur TRK est dépassée sont bien identifiées : elles tiennent au procédé de fabrication, à la nature de l'élastomère et des agents de vulcanisation, du type de produit à la ventilation. La vulcanisation sur bains de sels fondus génère en particulier de hauts niveaux d'exposition, 90 % des 96 % mesures dépassent la valeur TRK avec des expositions individuelles excédant 20 µg/m3. Pour réduire les émissions de nitrosamines, il est souhaitable d'éliminer les sources d'oxydes d'azote, particulièrement en utilisant un autre procédé de vulcanisation que les bains de sels de nitrate et nitrite fondus et en développant des formulations de caoutchouc ne contenant pas le groupe fonctionnel amine aliphatique secondaire ("Safe amines").