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Surveillance biologique de l'exposition de pompiers au benzo(a)pyrène et aux amines aromatiques à la suite d'un incendie dans un dépotoir de pneus.
Etude et rapport | R-184
Edition : Institut de recherche en santé et en sécurité du travail du Québec (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 1998, pag. mult., ill., bibliogr.
Les adduits formés entre le benzo(a)pyrène, la 2-naphtylamine, le 4-aminobiphényle (trois contaminants potentiellement toxiques qui s'étaient dégagés du brasier) et l'hémoglobine des pompiers exposés ont été mesurés. Les prélèvements de sang ont été faits 2 semaines après l'incendie puis 7 mois plus tard. Cette recherche a permis d'établir que l'exposition au benzo(a)pyrène, attribuable au travail lors de l'incendie, est peu importante au regard de l'exposition "habituelle" à ce contaminant fort répandu dans l'environnement ; que l'exposition aux amines aromatiques, attribuable au travail lors de l'incendie, est significativement plus importante que l'exposition environnementale ; que 7 mois après l'exposition, les travailleurs n'ont pas plus d'adduits d'amines aromatiques dans leur sang que les sujets témoins, indiquant qu'ils se sont effectivement "débarrassés" de cette contamination au cours de cette période. Les auteurs concluent que la mesure de ces adduits chez des populations de travailleurs exposés à des substances capables de former de tels liens chimiques avec l'hémoglobine représente un outil intéressant d'évaluation de l'importance de l'exposition à de dangereux contaminants et peut donc contribuer à l'estimation du risque toxique associé à cette exposition.
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