0 avis
Biological monitoring of workers exposed to N-Nitrosodiethanolamine in the metal industry.
(Surveillance biologique des travailleurs exposés à la N-nitrosodiéthanolamine dans la métallurgie).
Article
Publié dans : Environmental Health Perspectives, Etats-Unis, vol. 104, n° 1, janvier 1996, pp. 78-82, ill., bibliogr.
Cette étude a porté sur la surveillance de l'exposition à la N-nitrosodiéthanolamine (NDELA), N-nitrosamine souvent rencontrée dans les fluides de coupe utilisés en métallurgie. 2 groupes de travailleurs ont été étudiés en fonction de la teneur en NDELA du fluide utilisé et les résultats comparés à un groupe témoin. Pour tous les sujets, l'excrétion urinaire de NDELA, l'activité mutagène de l'urine, les taux urinaires d'acide D-glucarique et de thioéthers, ainsi que les échanges de chromatides soeurs dans les lymphocytes ont été étudiés. Des traces de NDELA ont été retrouvées dans les urines des travailleurs exposés à des concentrations de NDELA supérieures ou égales à 5 mg/l. De même, les taux urinaires moyens de thioéthers étaient plus élevés pour ce groupe fortement exposé. Aucune différence significative n'a été mise en évidence pour les autres paramètres étudiés.