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Respiratory symptoms and bronchial reactivity among pig and dairy farmers.
(Symptômes respiratoires et réactivité bronchique chez des éleveurs porcins et laitiers).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 20, no 1, février 1994, pp. 48-54, ill., bibliogr. (En anglais)
Dans cette étude on a évalué la prévalence des manifestations respiratoires chez des éleveurs porcins et laitiers en France et on a déterminé la relation entre manifestations respiratoires et réactivité bronchique. La population des éleveurs porcins était composée de 102 sujets masculins travaillant plus de la moitié du temps dans des porcheries fermées. L'étude comprenait également 51 éleveurs laitiers et 81 témoins, tous masculins. Les caractéristiques démographiques des trois groupes étaient identiques, si ce n'est qu'il y avait davantage de fumeurs parmi les témoins. Chaque sujet devait remplir un questionnaire standardisé. La fonction pulmonaire était testée avant et après administration de méthacholine. Les concentrations atmosphériques de poussières, d'ammoniac et de dioxyde de carbone ont été mesurées dans 28 porcheries fermées. Les éleveurs porcins étaient exposés à une concentration de 2,41 mg.m-3 de poussière, exprimée en fraction maximale collectée. La concentration de particules en fraction alvéolaire était faible. Les éleveurs porcins et laitiers avaient une prévalence significativement plus élevée de toux et d'expectoration matinale que la population de référence. Avant l'administration de méthacholine, les éleveurs laitiers présentaient des valeurs de la fonction pulmonaire plus faibles mais non significativement que les autres groupes. Parmi les sujets sans antécédents asthmatiques, l'hyperréactivité bronchique non spécifique était plus élevée chez les éleveurs porcins et laitiers que dans la population de référence. Il y avait une chute de plus de 10 % dans le volume expiratoire forcé en 1 seconde (FEV) chez 6,7 % de la population témoin, 17,9 % chez les éleveurs porcins et 35,6 % chez les éleveurs laitiers. Ce résultat demeurait constant après ajustement de la FEV initiale. La prévalence des symptômes respiratoires était significativement plus élevée chez les éleveurs porcins qui ne présentaient pas d'altérations de la fonction pulmonaire. Néanmoins, les éleveurs porcins comme les éleveurs laitiers présentaient des signes de réactivité bronchique augmentée.