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Etude des manifestations respiratoires chez des sujets exposés à des poussières de silice amorphe. Thèse pour le doctorat en médecine, DES de médecine du travail.
Etude et rapport
Edition : Faculté de médecine Xavier-Bichat (16 rue Henri-Huchard, 75018 Paris), 1989, 55 p., ill., bibliogr.
Le but de cette étude était de comparer la fonction respiratoire de 41 ouvriers professionnellement exposés à de la poussière de silice amorphe par rapport à un groupe témoin de 90 ouvriers de même catégorie socioprofessionnelle, de la même entreprise. Pour chaque sujet, plusieurs données ont été recueillies : un questionnaire sur les symptômes respiratoires, une courbe débit-volume, des gaz du sang au repos et à l'effort mesurés à partir de prélèvements de sang capillaire artérialisé au lobule de l'oreille et des radiographies pulmonaires. Un score d'exposition a été calculé pour chaque sujet en fonction de la durée et de l'intensité de son exposition à la silice amorphe. Les résultats obtenus par le questionnaire, les gaz du sang et les radiographies n'ont pas permis de différencier le groupe exposé du groupe témoin. Cependant, la méthode de prélèvement des gaz du sang sur sang capillaire s'est révélée être tout à fait adaptée lors d'enquêtes épidémiologiques en milieu de travail.Les explorations fonctionnelles respiratoires ont mis en évidence une réduction significative des débits ventilatoires au niveau des petites bronches dans le groupe exposé. Cependant, il n'y avait pas de corrélation entre le score d'exposition et les résultats des tests respiratoires. Il a été mis en évidence une potentialisation entre les effets du tabac et de la silice amorphe, entraînant, lors de l'exposition à ces deux facteurs, une réduction très significative des débits périphériques.