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Horaires atypiques. Contretemps de travail.
Article
Edition : , n° 717, mai 2011, pp. 22-37, ill., bibliogr.
Près de deux salariés sur trois ont des horaires dits "atypiques", c'est-à-dire se démarquant de la norme sociale implicite selon laquelle la journée de travail s'étale du matin jusqu'en fin d'après-midi, avec un emploi du temps fixé à l'avance et deux jours de repos le week-end. Parce qu'elle apporte une réponse aux mutations sociétales et économiques, la pratique du travail de nuit, du travail posté ou encore du travail le week-end s'est généralisé, tant dans l'industrie que dans les services.
Travailler à contretemps n'est pourtant pas sans risque pour la santé. Troubles du sommeil, problèmes digestifs ou maladies cardio-vasculaires peuvent faire leur apparition, tout comme la baisse de vigilance et les risques d'accident du travail ou de trajet. Depuis 2008, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) classe le travail de nuit posté comme "probablement cancérogène pour l'homme".
Autant d'éléments qui incitent à se méfier d'une trop forte banalisation de ce type d'organisation. Mais de quels moyens dispose-t-on pour prévenir les effets néfastes des horaires atypiques ? Et, surtout, à quel moment et comment les préventeurs peuvent-ils les utiliser ?
Au sommaire de ce dossier :
Tour d'horizon : de plus en plus de salariés décalés ;
Travail posté : à la recherche du meilleur compromis ;
Cancer du sein : le travail de nuit pointé du doigt ;
Transports aériens : haute vigilance pour les personnels navigants et au sol ;
Troubles du sommeil : "dormez-vous bien ?" ;
Transport routier : médecin et IPRP sur le qui-vive ;
Sieste au bureau : un bouleversement culturel.
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