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Study of the variation of 12-month prevalence of exposure to workplace bullying across national French working population subgroups.
(Etude de la variation de la prévalence sur 12 mois de l'exposition au harcèlement moral au travail parmi les sous-groupes de la population active française).
Article
Est Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, vol.96 n°2, mars 2023, pp.213-224, ill., bibliogr.
Le but de cette étude était d’évaluer la prévalence sur 12 mois du harcèlement au travail dans la population active nationale française, de décrire les motifs rapportés de harcèlement, et d’analyser ses variations en fonction de différentes variables liées à l’emploi. Cette étude a été réalisée par questionnaire auto-administré auprès de 29 556 employés âgés de 15 à 65 ans, avec 28 121 répondants. Les résultats de l’étude montrent que la prévalence du harcèlement au cours des 12 derniers mois était de 26,7 % chez les hommes et de 28,7 % chez les femmes. Les formes de harcèlement les plus fréquentes étaient les critiques, l’exclusion et la privation du droit d’expression. Les principales raisons invoquées concernaient la profession, l’âge et le sexe. Le harcèlement était plus répandu chez les jeunes salariés, ceux travaillant dans des entreprises de taille moyenne ou grande (y compris dans le secteur public), ainsi que chez les employés à temps plein. Les variations observées selon les professions et les activités économiques des entreprises étaient faibles mais statistiquement significatives. En conclusion : le harcèlement au travail apparaît comme un phénomène largement répandu en France. Une attention particulière devrait être accordée aux jeunes salariés ainsi qu’à ceux travaillant dans les moyennes et grandes entreprises. Les mesures de prévention doivent viser l’ensemble de la population active de manière globale.
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